jeudi 8 octobre 2015

Longtemps je me suis couché tard. Nous étions alors deux. Je suis à présent seul. La vie s'enfuit comme un filet d'eau qui s'épuise sur le sable. Bientôt mes amis ne seront plus là ou je ne serai plus auprès d'eux. Un souvenir subsistera-t-il de nos instants de vie délicieux ? Sous le ciel de la nuit et le champagne des étoiles, quand une musique fidèle nous enivrait. Nous éclairions l'obscurité de quelques flammes courageuses dont la danse prudente se reflétait sur le galbe luisant de nos verres. Qu' importaient la fortune ou la reconnaissance ? Nous nous considérions en héros. L'herbe fraîche sous nos pieds nus. Le vol désordonné d'un papillon portera à jamais le souvenir de nos vies oubliées.

samedi 3 octobre 2015

Au fil du numéro daté du samedi 3 octobre 2015 du journal "Le Monde"

Avant-propos : ci-dessous exercice consistant à extraire de courts morceaux choisis d'un journal afin de tenter de révéler un aspect de notre quotidien

Expositions : la tentation du blockbuster : "Dans les années 70, les salles de cinéma d'art et d'essai, en province notamment, n'avaient qu'une solution pour survivre à la désaffection des spectateurs : projeter une oeuvre difficile en alternance, une semaine sur deux, avec un film pornographique. Le second finançait les pertes du premier. En sommes nous là avec les grandes expositions ?"
Les énigmes de la croissance : "Si on observe la façon dont l'innovation d'un côté (...) et l'inégalité extrême de l'autre (...) ont évolué aux Etats-Unis depuis 1960, ont est frappé par la similarité des courbes (...). (...) L'inégalité générée par l'innovation est de nature temporaire. (...) Le lien entre innovation et destruction créatrice génère de la mobilité sociale : elle permet à de nouveaux talents d'entrer sur le marché et d'évincer les firmes en places (...). Philippe Aghion. Nouveau titulaire de la chaire "Economie des institutions, de l'innovation et de la croissance" au Collège de France.
Tente-deux usines perdues en six mois : Mois après mois la désinsdustrialisation de la France se poursuit, en dépit des efforts des pouvoirs publics. (...) Depuis le début de la crise en 2009, la france compte désormais 630 usines de moins.