vendredi 26 octobre 2012

14

Il y a des auteurs pour lesquels on parle du dernier livre paru en disant c'est "le dernier X", X du nom de l'auteur en question ; as-tu lu le "dernier X" ? C'est vrai pour Jean Echenoz. "14" est donc le "dernier Echenoz". C'est une histoire simple, une petite histoire, sur la toile de fond de la "Grande Histoire". La guerre de 14 ; celle qui avait la préférence de Brassens ("Moi, mon colon, cell'que j'préfère, C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !"). Blanche est une héritière, fille unique du patron des usines de chaussures Borne-Sèze en Vendée. Elle sort avec Charles, jeune homme ambitieux de 27 ans. Anthime est le jeune frère de Charles. Il est comptable et plutôt effacé, mais il a des copains. La guerre va cueillir tout ce petit monde et les extraire d'une vie convenue, pour entrainer les jeunes hommes vers l'enfer. Un enfer dans lequel, un bras arraché ou une mâchoire déchiquetée correspondent à autant de félicités vous permettant d'être démobilisé.
Il y a le style Echenoz, parfois curieux comme dans les phrases suivantes : "un coup de vent tapageur s'est brutalement levé qui a manqué faire s'enfuir sa casquette..." ; "Ç’avait plutôt pas mal été non plus dans le train, sauf le confort." ; "une dalle de ciment fissuré, juste ornée par les traces de pattes qu'avait précisément laissées un chien (...) gravées dans le mortier frais le jour lointain qu'on l'avait coulé." Mais il y a un "ton" dans ce livre ; celui d'une certaine objectivité des faits ; des faits que le recul du temps ne permets à personne d'apprécier dans l'instant et surtout pas aux acteurs qui ne comprennent rien au déroulement des évènements. Tout les dépasse parce que tout est absurde. 
Pour Echenoz la guerre est une sorte d' "opéra sordide et puant", et comme l'opéra, "c'est grandiose, emphatique, excessif, plein de longueurs pénibles, comme lui cela fait beaucoup de bruit et souvent, à la longue, c'est assez ennuyeux."
Echenoz n'a pas besoin d'emphase pour nous mettre dans le bain de l'horreur. On y est, avec Anthime, et on ne comprend pas bien ce déchainement de folie.
Il y a quelques passages très beaux et en particulier celui où Arcenel, l'un des copains, décide d'aller se promener dans la campagne. C'est le Printemps, le silence est "certes imparfait" (...) et presque mieux que s'il était parfait, (...) comme un amendement mineur donne sa force à une loi, un point de couleur opposée décuple un monochrome, une infime écharde confirme un lissé impeccable, une dissonance furtive consacre un accord parfait majeur (...)"

On lira avec un plaisir simple en quelques heures le "dernier Echenoz" ; s'en souviendra-t-on dans quelques mois ? (Oui, bien sûr grâce à Everybody Knows !)

jeudi 25 octobre 2012

Poètes : on recycle !

Publié le 24 octobre 2009

Pluie

Le jardin est dévoré de mousse.
Le fauteuil en métal vert-anis pleure
Des larmes égarées d'une pluie d'automne,
Et le bois sculpté du cimier bambara
Noirci sa peau sous les sanglots.

Cadel Ubbale

Le cul de Judas


"Le cul de Judas", c'est Gago Coutinho, ce trou perdu au fin fond de l'Angola à 10.000 km du Portugal, de sa femme et de son bébé, "ce mamelon de terre rouge, entre deux plaines pourries", où Lobo Antunes, alors âgé d'un peu moins de 30 ans, a du passer 25 mois en tant que médecin mobilisé pour aller faire cette "putain de guerre" coloniale. Ce livre est un témoignage épouvantable, bouleversant, sur l'horreur de cette guerre et son cortège de misères, d'atrocités, d'injustices, d'absurdes et de déshonneurs de la condition humaine. Son récit est fait en une nuit à l'occasion d'une rencontre du narrateur et d'une fille qu'il drague dans un bar de Lisbonne. L'homme n'a plus guère de considération pour lui-même, cet épisode angolais l'a totalement brisé ; seuls quelques souvenirs d'enfance et une tendresse que l'on sent cabossée, constituent sans doute les derniers éléments qui peuvent donner sens à sa vie. Il y a aussi une rage immense ; envers les politiciens, les hauts-gradés et les verbeux qui sont restés au chaud à Lisbonne pendant que les non-pistonnés d'une génération de jeunes portugais se faisaient tuer ou arracher les membres sur les mines d'Angola ; contre une partie de sa famille qu'il déteste, confite dans la tradition, et qui ne se rend même pas compte qu'en venant acclamer les jeunes patriotes en partance pour sauver "l'empire", "venait là assister à sa propre mort". 
En 1971, dans le "Cul de Judas"
Et puis le style de Lobo Antunes qui se déverse comme un flot impétueux et tourmenté d'adjectifs qui rebondissent, se bousculent, se télescopent entre eux pour former un véritable torrent littéraire dans lequel les plages d'apaisement, si elles sont rares, n'en restent pas moins d'une beauté où la nostalgie du temps qui passe, l'enfance peuplée de mille souvenirs sans importance et les caresses des femmes qu'il a aimée, en composent la matière essentielle.
Ce livre est un chef d'oeuvre (sans doute à ne pas recommander aux personnes déprimées). "Contrastes et Lumières" a produit un texte intéressant et très riche à son sujet.
Extrait (mais on voudrait en mettre mille !) :
"Je flotte entre deux continents qui, tous deux, me repoussent, nu de racines, à la recherche d'un espace blanc où m'ancrer, et qui peut être, par exemple, la chaine de montagne allongée de votre corps, une concavité, un trou quelconque de votre corps, pour y coucher, vous savez, mon espoir honteux."
Antonio Lobo Antunes aujourdhui
Merci à Pierre Léglise-Costa, un ami et traducteur de cet ouvrage, qui ne doit absolument pas regretter de m'avoir fait découvrir ce terrible compatriote.
  

dimanche 21 octobre 2012

Le poids du papillon

C'est un petit livre qui ressemble à un conte, ou mieux, à une fable, avec une morale qui rappelle que sans doute le Diable est dans le détail. 
Deux rois des chamois : l'un est chasseur, braconnier, solitaire, avec plus de 300 chamois tués à son actif, l'autre règne sans partage depuis plus de 20 ans sur sa harde. Tous deux se connaissent, tous deux sont au terme de leur renommée. Erri de Luca, dans une écriture libre, simple et poétique déroule les trajectoires parallèle de ces deux rois de la montagne dont le destin inexorable et ultime, est de se rejoindre, à l'infini,  autre appelllation évidente de la mort. 
Un papillon blanc apparait furtivement dans le récit se posant avec une absolue légèreté, tantôt sur le fusil de l'homme, tantôt sur les bois de l'animal. Mais, comme ce simple effleurement de la main d'une femme qui le trouble, lui, "l'homme sans", aurait pu tout bouleverser dans sa vie de chasseur, le papillon blanc, détail de la nature au poids insignifiant, possède l'indicible pouvoir de vie ou de mort.

Dans la maison


Qui se cache derrière Claude, cet adolescent aux allures angéliques ? Juste un jeune homme, écorché par la vie, dont la sensibilité s'exprime dans l'écriture avec un réel talent que va déceler et encourager jusqu'au harcellement, Germain - Luchini, son prof de lettres désabusé et écrivain raté ?
Un manipulateur, lui-même totalement sous l'emprise d'un voyeurisme névrotique ?
Ozon a fait un film à la fois drôle et tragique. Drôle (souvent) dans le regard qu'il porte sur certains aspects de l'art contemporain (des propriétaires de galerie incultes, des textes abscons qui accompagnent des œuvres improbables et pitoyablement sulfureuses qui s'autoproclament artistiques), dans la description de cette famille de beaufs espionnée par Claude dont le bonheur se résume pour le père et le fils à une pizza-télé devant un match de basket, et pour la mère à des rêves d'architecture tirés des magazines de déco féminins, ... Tragique dans la manière naïve avec laquelle Germain-Luchini s'enfonce dans un piège fatal à la construction duquel il s'emploie aveuglément malgré les avertissements de son épouse (Christine Scott Thomas, toujours superbe, en galeriste un peu désespérée), dans cette recherche d'amour chez Claude qui se nourrit du malheur des autres.
Et si la question était : la littérature sans la fiction se réduit-elle au voyeurisme et peut elle conduire à la folie ? Ou bien : l'idéal de vie n'est-il pas dans un bonheur simple ? Il y a un petit air de "Un été 42" dans ce film, non ?

dimanche 14 octobre 2012

Saison brune


Quoi penser après avoir refermé le livre de Philippe Squarzoni "Saison brune", énorme BD de 477 pages sur la question du devenir de notre monde face à la menace des bouleversements prévisibles dus à la façon dont nous l'exploitons déraisonnablement ? Est-il possible que nous puissions encore inverser le cours des choses ? A lire les entretiens des éminents spécialistes auxquels Squarzoni donne la parole, force est de constater que seule une révolution dans notre façon de vivre pourrait constituer une solution. La question est : comment cette révolution peut-elle s'accomplir ? Y-a-t'il la place pour une hypothèse relevant du sens collectif dont il faudrait que chaque individu - et en particulier les plus riches - soit le porteur ? Une autre hypothèse, évidemment, serait un système dictatorial. Le très grand mérite de ce livre est de poser avec beaucoup de rigueur et d'intérêt, chiffres à l'appui, (on a du mal à lâcher ce livre et on a envie de le lire de bout en bout sans s'arrêter) une question d'ordre écologique qui dépasse la seule écologie pour aller sur le terrain politique. Il n'y aura pas d'avenir pour la planète s'il n'y a pas refondation d'une pensée politique sur la base d'engagements populaires aussi clairs que la solidarité, la réduction forte des inégalités, et le transfert des richesses entre le Nord et le Sud ; en d'autres termes, pas d'avenir sans contraintes fortes appliquées aux plus nantis des habitants de cette terre, et plus particulièrement les plus riches parmi les populations occidentales.
 Mais rassurons-nous : si nous nous appliquons pas ces contraintes, celles qui ne manqueront pas d'arriver seront sans commune mesure !... Alors de deux maux, le bons sens dicterait de choisir le moindre... Mais avons-nous encore du bon sens ? Et le système économique actuel qui dirige et verrouille le monde nous laisse-t-il encore une chance d'avoir du bon sens ?
PS : Merci à PL qui m'a offert ce livre et qui se reconnaîtra sans doute s'il parvient jusqu'ici !

Architecture et cartes postales

Comment apprendre l'architecture avec des cartes postales ? Il suffit de suivre cette adresse, qui vous mène tout droit à un blog remarquable (écriture, analyse, illustrations) : http://archipostcard.blogspot.fr/
Dernier article du jour : l'expo de 37 à Paris et la confrontation des pavillons nazis et soviétiques.

Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ?

Et si vous appreniez que Marco Polo (1274-1324), qui effectua un périple de plus de vingt ans en Asie jusqu’à devenir un familier de la cour impériale de Chine et du grand empereur mongol Kubilaï Khan lui-même, n’était en réalité qu’une sorte d’imposteur dont le voyage s’est probablement limité aux faubourgs de Constantinople, voire même selon certaines hypothèses, à la banlieue de Venise ? Si, en plus, on vous disait qu'il était fort probable que Blaise Cendrars, l’infatigable bourlingueur, l'écrivain-voyageur par excellence, n’avait pas emprunter le Transsibérien jusqu’à certaines destinations qu'il a néanmoins décrit à la perfection* ? Si Chateaubriand, l’auteur des « Mémoires d’Outre-tombe » avait en fait imaginé une très grande partie de son voyage en Amérique ? Quelle serait votre réaction ? Seriez-vous troublé au point de rejoindre la foule toujours grandissante des septiques de toutes sortes, jusqu’à peut-être grossir les rangs des adeptes d’une quelconque théorie du complot (« on nous cache tout, on nous dit rien » comme le chantait Dutronc) ? Ou adopteriez-vous plus simplement la thèse que développe Pierre Bayard dans ce livre** d’une intelligence rare (et accessible), écrit dans un style remarquable (l’auteur est professeur de littérature française à l’université), que je tenterais de résumer en une phrase (tout en mesurant ce qu’elle a de réducteur***) : l’imaginaire est souvent plus pertinent que la réalité pour décrire un lieu ou une situation, et la pensée s’aidant de la connaissance, plus apte à nous ouvrir aux cultures extérieures que l'exploration souvent brouillonne et téléguidée des incontournables lieux de la planète qu’il « faut » avoir visités afin d’être capable de cocher dans son petit carnet de voyage mental : « fait » ! 
Merci à FD qui m’en a chaudement recommandé la lecture et qui, comme il est désormais de tradition de l’écrire dans ce lieu, « se reconnaîtra certainement s’il parvient jusqu’ici »…
J’ajouterai que si je partage la plupart des réflexions de Pierre Bayard, j’émets quelques réserves quant à l’application de sa théorie à l’architecture dont l’appréciation, me semble-t-il, ne peut se passer du regard personnel et intime ; regard qui se nourrit bien sûr d’imaginaire mais également d’émotions des sens, tactiles, voire charnelles.
Un mot encore pour souligner qu’avec ce livre, Pierre Bayard nous permet d’anticiper sur un monde à venir, où il est probable que les congés payés à l’autre bout de la planète tiendront du fantasme nostalgique, et où il sera alors utile, pour qui veut encore voyager, de savoir rester dans son fauteuil et simplement imaginer (à ce sujet, se reporter - bientôt - aux commentaires sur la BD de 477 pages, "Saison brune" de Philippe Squarzoni).

*« Emettant quelques doutes sur la réalité du voyage en Transsibérien et ayant communiqué son scepticisme à Blaise Cendrars, Pierre Lazareff s’attira cette réponse célèbre de l’écrivain : « Qu’est-ce que ça peut te faire, puisque je vous l’ai fait prendre à tous ! »
**Pierre Bayard a précédemment écrit : "Comment parler des livres qu'on a jamais lu ?" (faut-il le lire...pour en parler ?)
***Forcément !

vendredi 12 octobre 2012

Cette année je me prends au mot et j'écris

Voila, c'est reparti. Petit exercice d'écriture à partir de quelques phrases imposées par Denise Morel, auteure d'un minuscule opuscule aux pages détachables et "post-itables" qu'une amie m'a offert.
"Sans déclarer ma flamme,
J'ose conter fleurette
Avec des mots choisis."
Comment a-t-elle fait pour me démasquer ? Existe-t-il une seule conversation muette couchée sur le papier qui ne soit une tentative de séduction ? Et si l'une d'entre elles devait échapper à ce destin sentimental, ne faudrait-il pas la répudier pour cause d'infidélité ou de vulgarité ? Et qu'est-ce que la poésie si ce n'est l'expression sensuelle des mots ? Bon : on fait ce qu'on peut ; rien n'est facile ; on avance dans le noir orphelin ; heureusement qu'il existe encore la possibilité de choisir ses mots !...

jeudi 11 octobre 2012

Cosmos for birthday

Une pensée spéciale pour Mado qui se reconnaitra si elle vient jusqu'ici et qui m'a offert des cosmos virtuels sur un mms que je n'ai pas été foutu de planter immédiatement à réception dans mon blog faute d'avoir ouvert mon ordi pour des raisons d'écoute de "The essential" of Léonard Cohen tard dans la nuit...
Bon, maintenant ils y sont et par magie ne faneront pas !

lundi 8 octobre 2012

Nantes. Groupe scolaire Aimée Césaire




Le groupe scolaire "Aimée Césaire" est situé sur l'île de Nantes, et précisément dans le Quartier de la Création, autrefois territoire des chantiers navals où subsistent par endroits, inutiles et pittoresques, les vestiges et les empreintes d'une activité oubliée : rampes de lancement des navires, cales, grues titanesques, rails encastrés dans des sols industriels, chemins ouvriers pavés, etc.
Aujourd'hui, au bruit et à la fureur des constructions navales a succédé un "territoire en devenir" - l'Eco-quartier de la Prairie au Duc - bordé à l'est par les Nefs, immenses halles abritant les Machines de l'île dont le spectaculaire éléphant, et à l'ouest par le quai du Hangar à Bananes habillé de l'alignement minimaliste et monumental des 18 anneaux de Buren et Bouchain.
L'établissement en cours de finitions - mais, curieusement déjà occupé par quelques marmots - se remarque au premier abord par sa clôture d'enceinte constituée de piquets bruts en châtaigner disposés verticalement sur deux, voire trois niveaux superposés, selon une trame d'une assez grande liberté contrainte uniquement par des exigences liées à la sécurité des enfants (ne pas leur permettre de se glisser dans un interstice). Le choix de cette "façade" est lié à l'évocation des "ganivelles", ces palissades de piquets de bois plantées dans la dune pour en limiter l'accès et ainsi la préserver. Cette relation avec le littoral retrouve un écho dans la promenade paysagère que les architectes ont imaginée sur une partie de la toiture du bâtiment ; promenade accessible aux enfants, qui reproduira le milieu dunaire et sa végétation caractéristique (oyats et autres immortelles) ; promenade qui donne également l'impression qu'un morceau du site lui-même s'est levé de terre.
Trois autres considérations ont dicté le parti des architectes (les agences Bruno Mader de Paris et Mabire-Reich de Nantes) : 1) la volonté de préserver une certaine intimité à la cour de récréation : des immeubles de neuf et dix étages doivent en effet être édifiés à proximité de l'école, et l'urbanisation future du quartier devrait fortement augmenter le passage au nord de la parcelle 2) la nécessité de conjuguer quatre programmes distincts (une école maternelle, d'une école élémentaire, d'une crèche associative et d'un centre de loisirs) 3) l'inscription du bâtiment dans une logique cohérente avec la notion d'éco-quartier.
De ces trois contraintes, les architectes ont su tirer le meilleur en termes d'orientation, de protection vis-à-vis de l'extérieur et de consommation énergétique.
Par ailleurs, parce qu'ils attachent une attention toute particulière au fait de montrer aux enfants une certaine "authenticité" de la construction, les concepteurs ont choisi de laisser le béton brut apparent dans les espaces extérieurs. Cette minéralité assez puissante, teintée des encres des huiles de décoffrage, est atténuée (ou plutôt contrebalancée) par la chaleur et le naturel du bois, très présent dans le traitement des façades sur cour et des parements intérieurs.
Au plan extérieur parfaitement rectangulaire, les architectes ont opposé un espace intérieur de la cour aux formes plus curvilignes - féminines ? - évoquant douceur et protection.
Depuis le 1er étage, la perspective ouverte sur la ville ancienne permettra aux regards des enfants de s'exercer à distinguer et reconnaître une autre architecture, tantôt solennelle, parfois industrieuse, mais toujours témoin de leur histoire. 
L'architecture du groupe scolaire Aimée Césaire est attentive et attentionnée, et en plus parfaitement servie par une qualité de finition remarquable.

Le mot de la fin au poète :
"Rêve n'apaisons pas
parmi les clous de chevaux fous
un bruit de larmes qui tatonne vers
l'aile immense des paupières."


mardi 2 octobre 2012

Concert Cohen 29 septembre 2012 Olympia

Heureusement qu'on a quelques amis dans la vie : ils peuvent vous apprendre que c'est un jeu d'enfant de disposer de la liste des chansons d'un concert ! Il suffit de tapper "Setlist" + le nom du concert ...
Vous le saviez ?
Donc, pour combler vos orbites cruelles et pour vous prouver que, non seulement Cohen regarde le public quand il chante, mais qu'en plus vous en avez pour votre argent, voici la liste intégrale des chansons du concert ci-dessous relaté (fort bien d'ailleurs).
A vos guitares !

  1. First Set
  2. Amen 
  3. Second Set
  4. (performed by the Webb sisters)
  5. (performed by Sharon Robinson)
  6. Encore:
  7. Encore 2:
  8. Encore 3: