dimanche 29 mai 2011

Les crocodiles du Pays Dogon

Difficile d'imaginer dans cette région aride du Mali qu'il exitat, à une époque lointaine (quand précisément ?), une faune abondante s'ébattant dans une flore luxuriante ! Et parmi ce bestiaire des crocodiles ! Et pourtant : ces sauriens font partie des animaux vénérés par les dogons ; on les retrouve sculptés sur certains murs en banco des greniers à mil, ou encore sur les piliers des cases à palabres (les "toguna").
Une question me taraude. Quelqu'un m'avait dit que le biotope tropical du Pays Dogon avait disparu pour partie à cause d'une chasse inconsidérée des crocodiles. En effet, les tannières dans la roche et le sol que creusent les crocodiles permettaient de créer un véritable système hydraulique, mettant en communication les nappes d'eau entre elles. Leur disparition aurait entrainé le colmatage des boyaux et la fin de la mise en relation des nappes ; d'où la désertification progressive. Un article de Marcel Griaul (le grand ethonologue spécialiste des Dogons) a pour titre : "Les tannières des crocodiles dans la falaise nigérienne" ; mais il n'est pas consultable par un quidam !
Quel lecteur apportera de l'eau (!) au mystère des falaises de Bandiagara ?

Emmaus


Ce matin une émission sur France Inter sur la communauté fondée par l'abbé Pierre. Un extrait d'un discours électoral de Mr S. dans lequel il s'indigne (lui aussi !) à propos des sans abris, s'engageant sur le fait que 2 ans après son élection il n'y aurait plus une personne qui dormirait dans la rue... Applaudissements fournis. Et de nous expliquer qu'une société qui accepte ce type de situation est condamnée !... Applaudissements.
Au fait : la femme de la Place de l'Etoile est revenue sur sa bouche de métro. Elle était surveillée par un flic et un photographe prenait en photo cette scène pathétique.
Les Indignés sont Place de la Bastille.

Concombre démasqué

Ils viennent donc d'Espagne ces cucurbitacés qui tuent. Le 1er semestre 2011 n'est pas fini ! Si vous voyez ce que je veux dire ! Si vous voyez pas : retour en arrière vers "Quoi de neuf : le monde !"

samedi 28 mai 2011

On achève bien les chevaux


Si Sydney Pollack existait encore, il pourrait mettre en scène un remake de son chef d'oeuvre de 1970 avec, dans le rôle des danseurs, des postulants à un poste d'enseignant-remplaçant ! Dans le rôle de l'organisateur de cette kermesse kafkaïenne : l'Académie de Paris ! 500 personnes, chômeurs à bac + 5 ou chômeurs tout court - et même, semble-t-il, un trader bourré de remords ! - ont participé à cette foire à l'embauche. Le prétexte est de pouvoir disposer d'un "stock" ou d'un "réservoir" de remplaçants (on remarque la terminologie industrielle !) apte à "combler les absences" avec "réactivité"... Dans le même temps, on ne renouvelle pas des postes de titulaires, on supprime des enseignements, et on fait tout pour déconsidérer le métier de prof. Tout ceci participe d'une marchandisation généralisée de la société : hôpitaux, établissements scolaires, transports correspondront demain à des services dont la qualité dépendra de votre portefeuille. Au diable la solidarité ! Le ciment d'une société : vous parlez de quoi ? "Tous pour personne, et personne pour tous !"
Un pays qui considère l'enseignement avec autant de désinvolture et de mépris ne peut être qu'un pays qui se prépare un avenir pitoyable !

L'art Dogon au Quai Branly ou la tentation de se convertir à l'animisme !



La cosmogonie de ce peuple des falaises de Bandiagara au Mali est tellement riche et complexe, son influence est tellement importante dans la statuaire, qu'il est recommandé, pour profiter au mieux de cette magnifique exposition, d'être accompagné d'un guide.
En contemplant certaines de ces oeuvres sur lesquelles le temps - plusieurs siècles et jusqu'à 1000 ans pour quelques unes - a parachevé le travail originel de l'artiste anonyme, on est saisi par le "mystère du chef d'oeuvre" : par quel miracle cette matière - du bois et du métal pour l'essentiel - façonné selon un archaïsme savant (oxymore ?) parvient-elle à s'imposer au regard comme un chef d’œuvre absolu ? Par quel cheminement de la pensée parvenons-nous à ressentir cette impression unique d'un supplément d'âme qui se se dégage d'une statue muette ?

Une évidence : en sortant de cette exposition, nous sommes tous animistes !

vendredi 27 mai 2011

Ameller au Studio Campus


Des standards des années 70-80 (elle était belle notre jeunesse !), Pink Floyd en majesté, les Beatles, Joe Coker, Lou Reed (I presume), etc.
Avec un petit air de Velvet Undeground, le concert du 26 mai pour "happy few" totalement acquis ne fut rien d'autre qu'un cocktail d'émotions, de passions et d'amitiés ; la vie (la belle) en condensé.
Chapeau l'artiste !

mardi 24 mai 2011

de l'art de créer, de la différence entre la démarche de l'architecte et celle de l'ingénieur



Dans le livre "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" de Mathias Enard, Michel-Ange est appelé par le sultan Bajazet de Constantinople afin de concevoir un pont sur la Corne d'Or. Le génial sculpteur n'a pas d'idée en dehors de celle qu'il s'impose de faire un chef d'oeuvre comparable au David ou à la Pieta. Mais il n'a aucune expérience. Son ainé et contemporain, Léonard de Vinci, s'est essayé à l'exercice.
" Le dessin de Vinci l'obsède. Il est vertigineux, et pourtant erroné. Vide. Sans vie. sans idéal. Décidément Vinci se prend pour Archimède et oublie la beauté. La beauté vient de l'abandon du refuge des formes anciennes pour l'incertitude du présent. Michel-Ange n'est pas ingénieur. C'est un sculpteur. On l'a fait venir pour qu'une forme naisse de la matière, se dessine, soit révélée."
Alors Michel-Ange passe une grande partie de son temps à parcourir la ville, à s'intéresser à tous les aspects singuliers de la vie sur les berges de son futur pont ; il dessine, il lit, il écoute des poèmes qu'on lui traduit, il écrit des listes de produits dans des petits cahiers - ceux qu'il voit débarquer des bateaux sur les rives du Bosphore. Il dessine quarante croquis. Aucun ne le satisfait. Il dérive : ivresse, coucheries. Et puis, un jour, "en retraversant la Corne d'Or, Michel-Ange a la vision de son pont, flottant dans le soleil du matin, si vrai u'il en a les larmes aux yeux. (...) Un pont surgit de la nuit, pétrit de la matière de la ville."

La comparaison qui tue

Entendu sur France Inter ce matin à propos des Etablissements Pénitentières pour Enfants (de mémoire) : "c'est un peu comme ces images d'architectes ; sur le projet c'est plein de couleurs et de belles courbes, mais une fois construit la réalité est toute autre et loin de l'image vendue !"

lundi 23 mai 2011

Quoi de neuf : le monde !

2011 sera sans doute à classer dans les crus exceptionnels ; je veux parler des évènements non prévisibles et totalement déjantés qui se succèdent à un rythme de folie. Comme si le monde, ces derniers mois, s'obligeait à accélérer le cours des choses, victime - comme nous le sommes tous - de cette imposition à en rajouter, toujours plus, toujours plus vite, commandés par ces petits appareils électroniques que nous trainons avec nous comme le malade sa potence à sérum ou son chariot à oxygène !
En vrac : Tsunami, catastrophe nucléaire, révoltes des pays du Makhreb et jusqu'au Yémen, meurtre de Ben Laden, aristo qui pète les plombs et liquide toute sa famille, employé des postes qui s'immole devant son entreprise, la direction générale de Renault qui se fait rouler dans la farine par des imposteurs, l'invasion des boat-people lybiens sur les rivages de Lampedusa, Sarko qui nous fait un drôle avec Carla (on s'y attendait pas ! Ils nous l'ont fait !), DSK pris ...( la main dans le sac ?), un deuxième volcan islandais qui menace l'espace aérien, la Grèce en faillite, etc... j'arrête. J'en ai oublié ?
Alors il reste encore : la Corée du Nord qui se convertit à la démocratie, les chinois qui se révoltent contre leurs dirigeants, Séguéla qui fait son coming out, un second Tchernobyl, une marée noire gigantesque, le Big One en Californie, la pandémie d'un virus indestructible, un Mai 2011, ...
Et pourtant, il fait beau, le fond de l'air est doux, les petits oiseaux gazouillent, le bourgeois dérive...

Vive la campagne !




C'est pas parce qu'on se fait un barboque qu'on est obligé de se taper des merguez gavées de colorants chimiques et des chipos gorgées de gras !
De gauche à droite :
- turbot maître Guinebeau
- cerise du jardin
- merlu à l'hispano-piffonoise !

lundi 16 mai 2011

DSK et la roche Tarpéienne


Il avait des initiales de vedette américaine, sans la gomina. Une démarche chaloupée qui partait des épaules et qui lui donnait ce style "facile"et irritant des gens supposés bien nés que la vie a entrainé très tôt à adopter "l'aisance naturelle des circonstances".
Bien sûr cette paupière gauche qui se fanait un peu donnait à son regard un air incertain, trouble, faible (trouble-fête ?) ; une paupière d'Achille en quelque sorte. Pourtant l'apparence semblait presque parfaite et prometteuse : dentition exemplaire, sourire gourmand, chevelure blanche, sourcils en contraste d'un brun flatteur, teint légèrement hâlé, embonpoint assumé, chemises ajustées (souvent le col ouvert décravaté-casual), costumes soignés, 5ème avenue. Le verbe était clair, assuré, sans être didactique.
Bien sûr il y avait ce dos un peu voûté et cette disposition capillaire qui, sans être banale, présentait une insuffisance fatale d'ondulations et d'épaisseur ; deux choses qui le privaient d'un maintien définitivement aristocratique, mais l'autorisaient à arpenter les travées populaires ; quelque fois.
Bien sûr il y avait ce parfum de soufre féminin. Mais il y avait aussi une jolie femme brune, souvent, à son bras, dont le regard d'un bleu azuréen savait sourire aux caméras.
Restez un instant sur la photo, plus haut : les yeux semblent observer, avec détachement (compassion ?). Au 1er plan, il y a un profil flou, un regard qui fuit vers le bas. Au second, une lucidité en même temps qu'une excuse. Tout est sujet à interprétations.
Paris Place des Vosges. Sarcelles. Berlin un jour, Pékin le lendemain, Washington un soir. Tokyo le lundi, et puis New-York, la ville debout, la ville maudite. Manhattan, suite 2806, au 45 West, 44ème rue, 15 mai 2011, 13H00, une vie, des vies qui basculent ... La roche Tarpéienne est nomade ; elle a changé provisoirement de continent.

dimanche 15 mai 2011

Brassens à la Cité de la musique


Qu'il nous manque le grand Georges ! L'homme qui aimait les chats, qui voulait vivre libre.

Lui qui disait : "J'ai un sens de l'inconfort tout à fait exceptionnel. Je me fous complètement du confort. (...) Qu'est ce que c'est, le confort ? Le confort, c'est un brin d'herbe sur lequel je peux m'allonger."


Et qui disait encore : "La seule révolution possible, c'est de s'améliorer soi-même en espérant que les autres fassent la même démarche."

J'avais juste envie de dire ça après la visite de l'expo.

La cas Jekyll


Ce monologue de Christine Montalbetti, joué par Denis Podalydès, d'après le chef d'oeuvre de Robert Louis Stevenson "Docteur Jekyll et Mister Hyde" (....), est une pure merveille.
Une réflexion sur l'Homme, l'obligation (la résignation ?) à l'équilibre entre Raison et Passion, au risque du naufrage. D'un côté le "charme doucereux de la vie", de l'autre la jouissance d'une liberté illimitée. Dieu et le Diable. Abel et Caïn. Le jour et la nuit. Ambivalence.
Réflexion également sur la Science. L'expérience de Jekyll relève initialement d'une "visée scientifique" ; il précise à son interlocuteur et ami Utterson, auquel il a choisi de livrer un récit qui lui vaudra "quelques soubresauts et ta peau blanche se hérissera", qu'il revendique avant toute chose d'être reconnu comme savant et que c'est scientifiquement qu'il veut lui "raconter les choses". Mais Jekill ne va pas pouvoir maîtriser son invention ; elle va le dépasser et Hyde, son double maléfique, va l'anéantir. Apprenti-sorcier. Fukushima. Pesticides. Usage immodéré de l'énergie. Etc.
Alors que Jekill-Hyde va mourir, un somptueux dialogue s'instaure entre eux :
Hyde : "Est-ce que je ne t'ai pas sauvé de l'ennui ? (...) Tu ne m'as donné d'autre fonction que d'aller commettre à ta place tous les forfaits dont, dans le secret de ton âme mesquine, tu rêvais. Est-ce que je ne t'ai pas laissé le plus beau rôle ? est-ce que je n'ai pas eu cette générosité de t'abandonner les honneurs, et de me contenter de cette vie de l'ombre ?" (...)
Jekill : "Ta parole est un poison. Comment oses-tu ?"
Hyde : "Mon pauvre Jekill, tu n'es pas plus épais qu'un fantôme. Sais-tu ce que fais la brume à la ville ? Ce qu'elle estompe, ce qu'elle efface, ce qu'elle rend indistinct ; les idées aussi, au-dedans. La clarté des pensées, les limites, tout s'y fond."
Et le final (c'est Hyde qui parle) :
" Ta bonté calme et imparfaite me manque.
J'aimerais me blottir sous ton aile immaculée.
Les hululements des hiboux de Londres me fatiguent.
Que n'as-tu su m'en protéger.
Quand ce sont seulement des genêts qu'il nous faut, des genêts, de la bruyère et du vent."
Regrets. Amertumes. Victoire de Jekyll ?

S'il vous est possible de voir ce spectacle (ne part-il pas en tournée ?) : ne pas hésiter !!!


samedi 14 mai 2011

Henri Salvador - Syracuse (live)

Deux fois aujourd'hui que des amis me parlent de Syracuse. L'un y était il y a une semaine (dans la vraie !) et l'autre y est actuellement (dans l'imitation...aux US) , un autre y est parti ce WE ! Et moi, il y a 3 semaines, qui parcourrai les ruelles d'Ortigia !
C'est un signe ! ... Cadeau !

Monique Tello, à la galerie Univer


Le travail de Monique Tello évoque immédiatement la filiation au courant "Supports-Surfaces" et en particulier Jean-Pierre Pincemin et Claude Viallat. C'est assez évident dans ses travaux les plus récents, actuellement exposés à la Galerie Univer, 6, Cité de l'Ameublement dans le 11ème.
C'est une peinture rafraîchissante, qui livre un optimisme salutaire. L'exposition présente une sélection d’œuvres dans laquelle le thème de la nature (animaux, fleurs, plantes) est très présent, dans des compositions qui vont au-delà de la peinture des "maîtres" précités ; une attention à l'art de Matisse et de l'estampe est fortement présente. L'une des qualités (talents ? forces créatrices ?) de la peinture de Monique Tello est de parvenir à sublimer toutes ces inspirations jusqu'à créer un langage plastique personnel ; ce qui constitue - sans aucun doute - l'essence même d'une œuvre.

mardi 10 mai 2011

Le Léviathan d'Anish Kapoor (final iconoclaste et "remasterisé")


C'est le sculpteur indien, Anish Kapoor, que la Monumenta 2011 met à l'honneur dans la nef du Grand-Palais. Kapoor est un habitué de la grande dimension. Son installation gigantesque en 2002 dans la salle des machines de la Tate Modern de Londres fut spectaculaire ; elle constitua le premier partenariat avec l'entreprise Serge Ferrari, concepteur et fabricant de cette membrane textile un peu magique dont il se sert à nouveau, cette fois à Paris. Œuvre de dimension plus réduite, son splendide haricot en inox poli de Chicago laisse au visiteur une impression étonnante : haut, bas, gauche, droite se confondent dans un jeu d'illusions conduisant à une perte des repères habituels. L'écrin du Grand-Palais, par ses dimensions et son architecture Art nouveau, constitue un défi que Kapoor relève en y installant une véritable "performance" technique et plastique, qu'il baptise "Léviathan".
Léviathan (dixit Wikipédia) : de l'hébreu לויתן, liwjatan) est un monstre marin évoqué dans la Bible. Sa forme n'est pas précisée ; il peut être considéré comme l'évocation d'un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d'en bousculer l'ordre et la géographie, sinon d'anéantir le monde. Il est souvent identifié à la Bête de l'Apocalypse.
La sculpture est composé de 4 immenses calebasses de textile rouge sombre aux formes excentriques, gonflées à l'air comme des grosses joues, qui sont unies en partie centrale à la façon d'un transept ; une "croisée d'ogives" participe d'ailleurs à l'évocation de la cathédrale. Mais il s'agit d'une cathédrale toute en rondeur, organique, qui veut évoquer la matrice maternelle (de l'intérieur), et certainement des cucurbitacées (de l'extérieur) (on rigole, Messieurs de la Culture !). On pénètre dans la "nef" par une simple porte-tambour qui permet de maintenir la pression d'air dans le volume intérieur, mais également ménage un petit suspens : que va-t-on découvrir derrière cette ouverture banale dont l'accès s'effectue au compte-goutte ? Et bien on découvre un lieu plongé dans une sorte de pénombre colorée, dont le timide éclairage provient exclusivement de l'extérieur, filtré au travers des parois textiles de la voûte. On perçoit le savant dessin de la charpente métallique de la verrière qui se combine avec les "coutures" des lais de textile pour former d'élégantes compositions géométriques. On imagine que, selon l'ensoleillement, le spectacle peut-être à chaque fois différent. Trois orifices, comme des gigantesques pylores sculptent l'espace. Seul l'un d'entre eux offre l'illusion de l'infini ; le point de fuite des deux autres n'est pas visible. Les parois intérieurs sont lisses ; on perd leur perception assez rapidement, ce qui donne une sensation de vertige (absence de repères une nouvelle fois). On voudrait pouvoir explorer les cavités cachées de cette sculpture ; poursuivre un cheminement au travers de l'œuvre, mais seule la nef centrale est accessible. Dommage, on en voudrait encore plus !
Dommage encore que le son ne soit pas associé à cette installation, plutôt que les bavardages des visiteurs.

Pourquoi ai-je eu quelques pensées pour le marché de Brive la Gaillarde immortalisé par Brassens en contemplant cette foule de vernissage qui badait sous les rondeurs quasi charnelles de l'installation de Kapoor ?


"La plus grasse de ces femelles
Ouvrant son corsage dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
(...)
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau."




Ce texte peut ne pas inciter à se rendre au Grand-Palais : ce serait également dommage !

dimanche 8 mai 2011

Veinard(e)s !

On s'est pas foulé, c'est vrai, mais on a tout changé à droite (ou presque) !